La danse Baikoko est récemment devenue, depuis quelques années, l'un des rythmes à la mode lors des soirées hot à Dar es-Salaam, la capitale tanzanienne
Le Baikoko est apparu au début des années 1990 dans la région de Digo Tanga. Il a ensuite évolué. C'est une danse exclusivement réservée aux femmes, qui en profitent pour gratifier le public de leurs meilleurs déhanchements suggestifs et lascifs. Cette danse rappelle surtout surtout les étapes de l'initiation des filles à l'âge adulte.
En effet, dans la culture swahili, notamment à Zanzibar et dans certaines régions de l'ouest du Kenya, le mot désigne à la fois un ensemble de rituels et les styles de musique et de danse qui sont traditionnellement associés à ces rituels. Les rituels ont été pratiqués pour célébrer la venue de l'âge des filles ou lors des mariages. Lors de ces rituels, les femmes âgées enseignent la sexualité et la vie conjugale aux jeunes filles.
Ces cérémonies peuvent durer plusieurs jours.
En vogue dans les villes frontalières du Kenya, la danse Baikoko s'est très vite répandue à toute la Tanzanie où elle fait fureur. Le nom Baikoko dérive de deux mots : "Koko" est "le noyau d'un fruit, la dernière chose à être mangée", "bai" se traduit par "la fin, la dernière chose".
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Une danse sexy façon Mapouka à la sauce tanzanienne... très piquante
Voilà qui met vraiment en appétit pour un long week-end...